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![]() schéma de l'œil Cliquez ici pour agrandir |
![]() L'ensemble des milieux transparents de l'oeil correspond à une lentille convergente de focale égale à 17mm.. Cliquez ici pour agrandir |
La partie de l'espace qu'un oeil peut voir en restant immobile est son champ visuel. L'étendue du champ visuel binoculaire (des deux yeux ensemble) est un des critères de performance de la vision. L'estimation de la taille d'un objet et de la distance à laquelle il est placé résulte tout d'abord d'un phénomène optique simple. En effet, si un objet est plus grand qu'un autre, la taille de son image sur la rétine est plus grande. Si la distance se réduit entre l'objet et l'observateur, la taille de l'image grandit. Une augmentation de la taille de l'image rétinienne est donc, en général, interprétée par le cerveau comme un rapprochement de l'objet. Toutefois, un résultat comparable peut être obtenu avec des jumelles sans modification de distance, ou encore avec un objet lointain plus grand que ceux de sa catégorie qui sont dans la mémoire de l'observateur. Un processus cognitif (intellectuel) complexe est donc mis en oeuvre pour l'interprétation correcte des informations. En effet, l'intérêt du cristallin réside surtout dans la modification possible de sa vergence (qui peut varier de 19 à 33 dioptries ): il permet ainsi une « mise au point » (ou accommodation). |
La rétine est une fine enveloppe constituée de plusieurs types de cellules qui s'organisent en couches successives . Vers l'extérieur, des cellules cubiques riches en pigments (la mélanine) forment une frontière entre les neurones de la rétine et la choroïde. La rétine comprend trois couches de neurones différents : |
![]() La rétine : une architecture complexe formée de plusieurs couches cellulaires .. Cliquez ici pour agrandir |
![]() Les deux types fondamentaux de photorécepteurs. D'aprés leur forme respective, on les nomme cônes ou bâtonnets. Cliquez ici pour agrandir |
L'absorption de lumière par ces pigments déclenche une cascade d'événements cellulaires qui, en modifiant les propriétés électriques du cône ou du bâtonnet, aboutissent à la naissance d'un message nerveux. |
Les bâtonnets contiennent tous le même pigment photorécepteur dont le maximum d'absorption se situe entre le vert et le bleu. Ils permettent une vision en noir et blanc ou plus exactement en nuances de gris. Les bâtonnets sont les neurones photorécepteurs les plus sollicités pour la vue dans des conditions de très faible éclairement : l’œil peut voir grâce à eux une bougie située à 27 Km. Cette perception due aux seuls bâtonnets est la vision scotopique. |
![]() Observation de bâtonnets au microscope électronique .. Cliquez ici pour agrandir |
Les cônes sont également les neurones photorécepteurs responsables de la vision des couleurs. Contrairement aux bâtonnets, les molécules pigmentaires (opsines) qu’ils renferment sont de trois types différents et chaque type d’opsine présente un maximum d’absorption pour une longueur d’onde déterminée. |
Une variation de l'intensité du stimulus visuel est traduite par une variation de la fréquence de ces signaux élémentaires (soit une augmentation, soit une diminution). C'est donc bien un message, constitué de signaux électriques, et non l'image elle même, qui est transmis vers le cerveau. Curieusement, ce n'est pas au niveau des photorécepteurs, cônes ou bâtonnets, que naît le message nerveux, mais au niveau des neurones ganglionnaires, c'est-à-dire les cellules nerveuses dont les axones se regroupent au niveau de la papille (point aveugle) pour former les fibres du nerf optique : 1 million de fibres nerveuses quittent ainsi la rétine. |
![]() Point aveugle Cliquez ici pour agrandir ![]() Un schéma simplifié du câblage au niveau de la tache jaune .. Cliquez ici pour agrandir |
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![]() Bilan Cliquez ici pour agrandir ![]() Acuité visuelle Cliquez ici pour agrandir ![]() Champ visuel Cliquez ici pour agrandir |