L'interprétation des couleurs



  • Vision des couleurs
  • Le mécanisme est mal connu ; la théorie trichromatique de Thomas Young (Anglais, 1773-1829) est actuellement adoptée. 41 à 85 millions de bâtonnets (1 000 fois plus sensibles que les cônes) assurent la sensation de lumière. Les cônes (2,2 à 4,3 millions) différencient la couleur (grâce aux substances photosensibles).

    Il y aurait dans la rétine 3 sortes de cônes sensibles à la couleur classés selon les longueurs d'ondes (en nanomètres = nm) dans lesquelles se situe leur bande d'absorption : bleu (longueur d'onde absorbée 380 à 500 nm) ; vert (500 à 600 nm) ; rouge (600 à 750 nm). L'oeil n'est pas sensible aux radiations lumineuses de plus de 750 nm (rayons infrarouges) ou de moins de 380 nm (rayons ultraviolets).

    Ces 3 couleurs fondamentales permettent de produire par mélange toutes les couleurs ; exemples : on obtient le jaune en mélangeant du rouge et du vert, le violet avec du rouge et du bleu, le blanc en mélangeant toutes les couleurs du spectre par la superposition du bleu, du vert et du rouge. On compte 750 nuances pour une bande de longueurs d'onde de 380 à 750 nm.

    Chaque type de cône possède son propre pigment photosensible (scientifiquement nommé opsine) ..
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  • Sensation colorée
  • Caractéristiques :

  • Tonalité définie par la longueur d'onde de 380 à 750 nm ;

  • Clarté définie par l'intensité illustrée par la courbe de luminosité spectrale ;

  • Saturation définie par la quantité de blanc à ajouter pour obtenir une autre teinte.

    Les courbes d'absorption de la sensation chromatique, chez l'homme, montrent que les cônes responsables réagissent à une bande spectrale assez large et préférentielle. Chez les primates, il y a absence de cônes sensibles au rouge. Le taureau ne réagit qu'au seul mouvement de la cape du toréador.


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