Les contours subjectifs

le triangle

Les figures de Kanizsa Si vous regardez la figure suivante sans fixer de point particulier, vous aurez probablement l’impression de voir un triangle blanc masquant en partie trois disques et un triangle noir. Le triangle blanc n’apparaît parfois qu’après plusieurs secondes, mais il semble plus blanc que le fond blanc sur lequel il se détache ! Et pourtant, aucun trait n’est tracé, aucune différence de luminance n’est mesurable.

Les figures de Kanizsa - Les mécanismes cognitifs Ces illusions sont produites par une catégorie de processus, appelés cognitifs : nous voyons les contours subjectifs parce que notre cerveau cherche automatiquement à délimiter des zones et, ainsi, à donner un sens à une figure a priori quelconque. Il se pourrait également que nous considérions l’ensemble de la figure comme un puzzle à reconstituer en y cherchant des formes familières ou simples.

La carré

Le triangle courbe

Les figures de Kanizsa - Le relief Un des processus cognitifs les plus impressionnant repose qur le reflief : c'est à dire lorsqu'une figure semble se trouver au dessus d'une autre. Dans le cas du triangle de Kanizsa, la figure subjective semble se trouver au-dessus des autre figures, les cachant en partie.

Les figures d'Ehrenstein La grille incomplète de la figure ci-contre produit un autre type d’illusions : les illusions d’Ehrenstein. Si vous ne fixez aucun point particulier de cette figure, vous verrez un cercle aux zones où les lignes se couperaient si la ligne était complète. En plus de ces cercles vous verrez des « allées » diagonales, également claires, qui relient ces taches. L’illusion reste très nette même si vous ne regardez qu’une intersection incomplète, mais, si vous regardez très fixement le point d’intersection manquant, l’illusion cesse.

La grille

Les illusions de J.kennedy À la fin des années 1970, John Kennedy, de l’Université de Toronto, a imaginé une série d’illusions que l'on peut rapprocher à celles d’Ehrenstein. Sur la figure suivante, on voit en effet ressortir un dique blanc. L’illusion est due à une opération mentale de l’observateur, qui prolonge inconsciemment les segments dans la région centrale et recherche un relief (toujours et encore !). Il imagine que les lignes se coupent en une zone, mais qu’un cercle la masque. Cependant, quand les segments sont inclinés cette opération mentale devient moins importante et l’illusion disparaît.

Les Soleils